Catégorie : LOISIRS

ESCALADE

De très nombreuses voies sont à la portée des néophytes ou des chevronnés, à vous de voir en fonction de votre niveau !! Bonne découverte !  

Aside

Tous les ans, le deuxième dimanche de mai, l’association Marcelloisirs propose l’événement majeur des quatre saisons : le TROC AUX PLANTES & VIDE-GRENIERS.

Ce vide-greniers attire en général une bonne quarantaine d’exposants, il y a quoi chiner pour tous les goûts ! Mais aussi, et là ce n’est pas commun, des expositions ou spectacles dans la grande veine de la compagnie des 26000 couverts, avec le Frigoscope de la compagnie OPUS (Office des Phabricants d’Univers Singuliers), idem avec OBBE Gérard, inventeur de grand-père en petit-fils, les géants d’Anne Chignard, plasticienne que j’adore, en 2011 une expo-photo décalée puisque l’association conviait la ville à la campagne avec des photos grand format de Dijon, une expo de paysages (Relief et panoramique) de Bruno Clognier, voilà voilà !

Depuis maintenant deux ans, Laurence Rossignol (émule, non pas du Pape, mais des 26000 couverts, cf ci-dessus, si, si, c’est elle, la troisième en bas en partant de la gauche)), grâce à son talent créatif, nous met les mirettes en émoi en customisant le lavoir, LAVOIR A VOIR, ou bien ETRE OU LAVOIR (bon, j’assume les intitulés …), ET C’EST TRES BEAU !!!!

Traditionnellement, beaucoup de gens d’ici (dont moi …) attendent cette journée pour acheter leurs plants aussi bien pour le potager que pour le jardin d’agrément. On se retrouve avec plaisir Muriel Asselin du Moulin Chantrier à Flavigny-sur-Ozerain, Jean-Charles Renon de Lacour d’Arcenay et M. Montenot. En stockant les plantes pour les repiquer juste après les Saints de Glace…

 

Mais encore …  le manège à floflon pour les enfants, les frites et les andouillettes, les gaufres inimitables de Lucette la présidente, parfois quelques balades à poney, … et même s’il ne fait pas beau, il fait bon ! en fait, je crois bien que depuis que j’habite ici, la pluie attend toujours la fin de journée pour aider les bénévoles à tout plier plus vite …

Mais le clou de tout ça, c’est le TROC AUX PLANTES. Il est organisé par Brigitte, qui appelle à la rescousse de jardinières patentées, leurs compétences et leur oeil (mais aussi leurs bras !!!!). Le principe est simple : j’apporte les plantes, les boutures, les graines que je multiplie, je reçois en échange des bons qui me permettent à mon tour de choisir des plantes qui me font envie parmi toutes celles que les autres ont apportées.  Il faut jouer le jeu : c’est-à-dire ne pas tirer des plantes une heure avant de partir, mais avoir pris le soin de faire raciner les boutures, voir si elles reprennent, .. la vie du végétal, quoi !!!

 

Tout cela est l’occasion de découvrir le village et son fleurissement, assez exemplaire, car il repose principalement sur trois bénévoles, Lucette, Jeannot, Brigitte, qui entretiennent, implantent, tondent, etc … tandis que nombreux habitants fleurissent leur maison, l’auge commune, … Tout cela, au sein de l’association Marcelloisirs, a valu à la commune de Marcellois une fleur à la boutonnière de son village !

Au fil des saisons, vous pouvez découvrir ces couleurs et ces volumes savamment réfléchies pour faire des paysages sages ou sauvages !

Aside

A proximité, le chaland qui chale aura de quoi se sustenter à la mesure de ses envies et de son escarcelle.

Tout à côté de Marcellois il trouvera le Chalet du Barrage, au pied du lac de Grosbois. Laurent, avec sa chaleur et sa faconde, accueillera petits et grands avec la même gentillesse, pour un classique entrecôte frites (avec de la vian,de limousine) ou bien au gré de ses envies, pourquoi pas un filet de sandre ou des crevettes géantes sur un lit de riz sauvage ? On peut y venir exprès ou bien après une journée de baignade dans le lac, surveillé par un maîre nageur (en saison, naturellement, n’est-ce pas …).

A Sombernon, Sabrina Lecour a repris le restaurant.

A Vitteaux, Le Relais de La Route Blanche est le fief de Claude Tudela. Le midi, les artisans et les ouvriers aiment à s’y retrouver, c’est rapide et pas cher, de la cuisine familiale classique qui ne verse pas dans la gargote de routiers avariée.

Plus loin, à la Vieillle Auberge, dans un cadre traditionnel avec son feu de bois (en saison, naturellement … Sinon, essayez la terrasse ombragée !) Nicole et Daniel Debosse aiment travailler les produits du terroir comme l’époisses, la meurette, les escargots, tous ces produits dont s’enorgueillissent les Bourguignons.

Sur la route de Précy-sous-Thil, la digue digue donc, Franck Wittmann, jeune chef de talent sorti de meilleures maisons comme La Cloche à Dijon, flatte avec originalité le sens du goût, des odeurs et des yeux, le tout avec des produits frais qu’il déniche en fonction des arrivages. Pas de carte pré-établie mais un vrai bonheur !

Au fil de nos découvertes, suivant ce que vous désirez, toutes les formules sont ouvertes !

Pourquoi ne pas vous rendre au Bar Hôtel Restaurant Alésia, à Alise-Sainte-Reine, le temps d’un repas en musique ? Fred, le gérant, nous tient informés chaque semaine du calendrier et de la programmation, entre chanson française, rock, boeuf (carottes !)et autres délicatesses.

Et le La-Itou, à Mont-Saint-Jean, café associatif avec ses animations, ses expositions, …

Bref : un florilège !

Aside

Notre maison a été construite au début du XIXème siècle par Jacques Courtois, charpentier, et Etiennette Roux, sa femme. En témoigne la plaque de cheminée Directoire de la cuisine. Jacques Courtois était l’arrière-arrière-grand-père de mon mari.

Au hasard des recompositions successorales, cette maison a connu quelques tribulations. Paul Lachot et sa femme ont « fait leurs affaires » de leur vivant et deux de filles se sont vu échoir la moitié de la maison, jusque à la moitié de la butte qui se trouvait en face, désignée dans l’acte notarié comme « inculte ». La moitié gauche, dite  » rue saint Antoine » échut à Marie Lachot, la  grand-mère de mon mari.

La Vierge, sainte patronne de la paroisse de Marcellois, veille au fronton de la maison, face à la route d’Uncey-le-Franc. A l’époque, la commune comptait de nombreux habitants, tous en activité, même s’ils étaient de simples journaliers. Mais aussi des indigents … Ce que nous appelons « les chemins » étaient en fait des rues, aujourd’hui presque désaffectées, comme les maisons.

Les maisons étaient recouvertes en laves, soit un poids de 400 à 700 kilos par mètre carré. Du coup, si elles sont restées inhabitées, sans entretien, leur simple poids fait ployer les poutres maîtresses, le toit s’écroule et c’est fini. Comme existaient de nombreuses fuites, notre maison a été recouverte en tuiles dans les années soixante.

Au milieu des années soixante-dix, frappé l’alignement, l’ancien pigeonnier a été démoli.

Il y a très longtemps que le four à pain vers la maison n’existe plus. Il en reste que je connaisse simplement trois à Marcellois.