AU JARDIN DES DELICES

Le Jardin des Délices, Hortus Deliciarum en bon latin d’Alsace, est né sous la plume des graphistes du couvent du Mont Sainte Odile. Il rappelle mes origines à plusieurs titres : Sélestat, patrie de mes aïeux, terre natale de ma grand-mère, accueille aussi la bibliothèque humaniste.

C’est dans la rue des Jardiniers qu’était la maison familiale, environnée de bonnes terres maraîchères, aujourd’hui gagnée par l’urbanisation. Je passais à travers champs de chez la tante Marthe à la tante Cécile.

En Alsace, au potager, les légumes voisinent toujours avec les fleurs. Loin de ses racines, ma grand-mère nous a transmis son savoir-faire culinaire et l’art de transformer les fruits du Paradis en nourritures terrestres, tant pour les plantes médicinales, pour le verger, les petits fruits, les plantes anciennes comme les rosiers, …

Ce Paradis se doit être bel et bon, attentif au règne animal auquel nous appartenons nous-aussi. Il doit être plein de poésie et flatter nos sens.

C’est de cette culture que j’essaie de m’inspirer au quotidien, jardin de mémoire à transmettre.

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