Aside

Notre maison a été construite au début du XIXème siècle par Jacques Courtois, charpentier, et Etiennette Roux, sa femme. En témoigne la plaque de cheminée Directoire de la cuisine. Jacques Courtois était l’arrière-arrière-grand-père de mon mari.

Au hasard des recompositions successorales, cette maison a connu quelques tribulations. Paul Lachot et sa femme ont « fait leurs affaires » de leur vivant et deux de filles se sont vu échoir la moitié de la maison, jusque à la moitié de la butte qui se trouvait en face, désignée dans l’acte notarié comme « inculte ». La moitié gauche, dite  » rue saint Antoine » échut à Marie Lachot, la  grand-mère de mon mari.

La Vierge, sainte patronne de la paroisse de Marcellois, veille au fronton de la maison, face à la route d’Uncey-le-Franc. A l’époque, la commune comptait de nombreux habitants, tous en activité, même s’ils étaient de simples journaliers. Mais aussi des indigents … Ce que nous appelons « les chemins » étaient en fait des rues, aujourd’hui presque désaffectées, comme les maisons.

Les maisons étaient recouvertes en laves, soit un poids de 400 à 700 kilos par mètre carré. Du coup, si elles sont restées inhabitées, sans entretien, leur simple poids fait ployer les poutres maîtresses, le toit s’écroule et c’est fini. Comme existaient de nombreuses fuites, notre maison a été recouverte en tuiles dans les années soixante.

Au milieu des années soixante-dix, frappé l’alignement, l’ancien pigeonnier a été démoli.

Il y a très longtemps que le four à pain vers la maison n’existe plus. Il en reste que je connaisse simplement trois à Marcellois.

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